Organes: Sein - Le promoteur: Hoffmann-La Roche
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 4 ans

Étude BP29842 : étude de phase 1a/1b évaluant la sécurité du RO6874281 chez des patients ayant des tumeurs solides avancées et/ou métastatiques, un cancer du sein HER+ métastatique, récurrent ou localement avancé ou un carcinome épidermoïde des voies aérodigestives supérieures localement avancé, récurrent ou métastatique. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes) (exemple : cancer du sein) et les sarcomes, moins fréquents, qui sont issus de cellules de tissu conjonctif (exemple : cancer de l’os). Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. Il représente plus du tiers de l'ensemble des nouveaux cas de cancer chez la femme. Un cancer du sein résulte d'un dérèglement de certaines cellules qui se multiplient et forment le plus souvent une masse appelée tumeur. Il en existe différents types qui n’évoluent pas de la même manière. Les cellules cancéreuses peuvent rester dans le sein ou se propager dans d’autres organes : on parle alors de métastases. Le cancer des voies aérodigestives supérieures (regroupant les fosses nasales, les sinus de la face, le nasopharynx et le larynx pour les voies aériennes et la cavité buccale, les glandes salivaires, l’oropharynx et l’hypopharynx pour les voies digestives) est le 5e cancer le plus fréquent en France et correspond à la présence d’une ou plusieurs tumeurs malignes localisées dans la partie haute des organes respiratoires et/ou digestifs. Ces tumeurs ont pour origine une cellule normale qui a subi une transformation la rendant cancéreuse. Le cétuximab et le RO6874281 sont des anticorps monoclonaux permettant de stimuler le système immunitaire du patient contre la tumeur et le trastuzumab agit en inhibant la croissance tumorale. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité du RO6874281 chez des patients ayant des tumeurs solides avancées et/ou métastatiques, un cancer du sein HER+ métastatique, récurrent ou localement avancé ou un carcinome épidermoïde des voies aérodigestives supérieures localement avancé, récurrent ou métastatique. L’étude sera divisée en 3 parties selon la pathologie. Pour chaque partie, différentes doses de RO6874281 seront testées. Les patients de la première partie recevront du RO6874281 en monothérapie. Le traitement sera répété toutes les semaines pendant 24 mois maximum en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients de la deuxième partie recevront du RO6874281 en association avec du trastuzumab. Le traitement sera répété toutes les semaines pendant 24 mois maximum en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients de la troisième partie recevront du RO6874281 en association avec du cétuximab. Le traitement sera répété toutes les semaines pendant 24 mois maximum en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus 28 jours après la fin du traitement à l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 4 ans

Étude CO40151 : étude de phase 1b évaluant l’efficacité et la sécurité de l’ipatasertib en association avec de l’atézolizumab et du paclitaxel ou du nab-paclitaxel chez des patients ayant un cancer du sein triple négatif métastatique. De nombreuses cellules du cancer du sein ont des récepteurs d’oestrogènes ou de progestérone. Elles peuvent aussi avoir des récepteurs pour une protéine appelée HER2, ou ErbB2. Le cancer du sein triple négatif est formé de cellules qui n’ont aucun de ces récepteurs. Vu l’absence de ces récepteurs, on considère que le cancer du sein triple négatif est un type distinct de cancer du sein avec ses propres options de traitement. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité de l’ipatasertib en association avec de l’atézolizumab et du paclitaxel ou du nab-paclitaxel. Les patients seront répartis en 2 cohortes. Les patients de la 1ère cohorte seront répartis en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront de l’ipatasertib une fois par jour pendant les 3 premières semaines de chaque cure en association avec de l’atézolizumab toutes les 2 semaines et du paclitaxel 1 fois par semaine pendant les 3 premières semaines de chaque cure. Le traitement sera répété tous les 28 jours jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront de l’ipatasertib une fois par jour pendant les 3 premières semaines de chaque cure en association avec de l’atézolizumab toutes les 2 semaines et du nab-paclitaxel 1 fois par semaine pendant les 3 premières semaines de chaque cure. Le traitement sera répété tous les 28 jours jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Les patients des 2 groupes ayant une efficacité clinique significative pourront être inclus dans le 2ème cohorte. Tous les patients de la 2ème cohorte auront une biopsie le premier et le huitième jour, de l’ipatasertib une fois par jour pendant les 4 premières semaines en association avec de l’atézolizumab au huitième et au vingt-deuxième jour, lors de la première cure de 35 jours. À partir de la deuxième cure, les patients auront une biopsie au quinzième jour, de l’ipatasertib une fois par jour pendant les 3 premières semaines de chaque cure en association avec de l’atézolizumab toutes les 2 semaines. Le traitement sera répété tous les 28 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront revus dans les 30 jours après l’administration de la dernière dose.

Essai ouvert aux inclusions
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 4 ans

AVATAXHER : Essai de phase 2 randomisé évaluant l’efficacité et la tolérance d’un traitement néoadjuvant par trastuzumab et docétaxel associé ou non à du bévacizumab, chez des patientes ayant un cancer du sein localement avancé HER2+. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité et la tolérance de l’ajout du bévacizumab (Avastin®) au traitement habituel associant docétaxel (Taxotère®) et trastuzumab (Herceptin®), chez des patientes ayant un cancer du sein localement avancé HER2+. Les patientes recevront deux cures (espacées de trois semaines) d’un traitement néoadjuvant (avant la chirurgie) comprenant une perfusion de docétaxel et de trastuzumab. A l’issue de ces deux cures, les patientes auront un scanner TEP (tomographie par émission de positons) afin d’évaluer la réponse au traitement. Les patientes seront ensuite réparties en 3 groupes. Les patientes du premier groupe sensibles au traitement recevront quatre cures supplémentaires du traitement néoadjuvant. Les patientes qui ne sont pas assez sensible au traitement seront réparties de façon aléatoire en deux groupes : Les patientes du deuxième groupe recevront le même traitement que celles du premier groupe. Les patientes du troisième groupe recevront le même traitement que celles du premier groupe, associé à une perfusion de bévacizumab. A la fin des traitements, les patientes des trois groupes seront opérées de leur cancer du sein, elles recevront ensuite une perfusion de trastuzumab toutes les trois semaines, jusqu’à 12 cures. Les patientes seront suivies pendant 5 ans, à l’issue du traitement.

Essai clos aux inclusions
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 6 ans

Étude IMpassion031 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité et la sécurité de l’atézolizumab en association avec un traitement néoadjuvant par anthracycline et une chimiothérapie par nab-paclitaxel avec celles d’un placebo en association avec un traitement néoadjuvant par anthracycline et une chimiothérapie par nab-paclitaxel chez des patients ayant un cancer du sein triple négatif primaire invasif. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. Il représente plus du tiers de l'ensemble des nouveaux cas de cancer chez la femme. Un cancer du sein résulte d'un dérèglement de certaines cellules qui se multiplient et forment une masse appelée tumeur. Il en existe différents types qui n’évoluent pas de la même manière. De nombreuses cellules du cancer du sein ont des récepteurs d’oestrogènes ou de progestérone. Elles peuvent aussi avoir des récepteurs pour une protéine appelée HER2, ou ErbB2. Le cancer du sein triple négatif est formé de cellules qui n’ont aucun de ces récepteurs. En raison de l’absence de ces récepteurs, on considère que le cancer du sein triple négatif est un type distinct de cancer du sein avec ses propres options de traitement. L’atézolizumab agit sur le système immunitaire en empêchant qu’une protéine située à la surface des cellules tumorales se lie à une autre protéine produite sur les cellules immunitaires activées. Bloquer cette interaction aide le système immunitaire à lutter contre les tumeurs afin de ralentir ou d’arrêter la croissance tumorale. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la sécurité de l’atézolizumab associé à un traitement néoadjuvant par anthracycline et une chimiothérapie par nab-paclitaxel avec celles d’un placebo associé à un traitement néoadjuvant par anthracycline et une chimiothérapie par nab-paclitaxel chez des patients ayant un cancer du sein triple négatif primaire invasif. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront de l’atézolizumab à faible dose toutes les 2 semaines associé à du nab-paclitaxel toutes les semaines pendant 3 mois. Puis les patients recevront de l’atézolizumab à faible dose toutes les 2 semaines associé à de la doxorubicine et du cyclophosphamide toutes les 2 semaines pendant environ 2 mois. Après la chirurgie, la mise en aveugle sera levée et les patients du premier groupe recevront de l’atézolizumab à forte dose toutes les 3 semaines pendant 1 an en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront la même séquence thérapeutique que dans le 1er groupe, mais l’atézolizumab sera remplacé par un placebo. Les patients seront suivis pendant 51 mois maximum.

Essai ouvert aux inclusions